Addictions et modes de consommation
Coordinateur : Dr Damien Scliffet (CHU Lille)
L’intérêt d’un groupe de travail dédié à l’addiction et aux modes de consommation du protoxyde d’azote réside dans la nécessité d’aborder les problèmes croissants liés à l’abus de cette substance, souvent perçue à tort comme inoffensive.
Le protoxyde d’azote, utilisé de manière récréative, peut entraîner une dépendance et être consommé de manière dangereuse, avec des risques significatifs pour la santé physique et mentale.
Les missions principales de ce groupe de travail sont multiples :
Conduire des recherches approfondies pour documenter les comportements addictifs et les modes de consommation du protoxyde d’azote. Cette recherche inclura l’étude des facteurs de risques, des profils des utilisateurs, et des conséquences à long terme de la consommation.
Élaborer et standardiser des protocoles de diagnostic pour identifier l’addiction au protoxyde d’azote. Ces protocoles aideront les professionnels de santé à détecter rapidement les signes de dépendance et à intervenir de manière appropriée.
Former les professionnels de santé sur les nouveaux protocoles de diagnostic et sur les meilleures pratiques pour la prise en charge des patients souffrant d’addiction au protoxyde d’azote.
Le groupe de travail se consacrera également à la sensibilisation du public et des professionnels de santé aux dangers de l’utilisation récréative du protoxyde d’azote et à ses effets addictifs.
Élaborer des lignes directrices cliniques pour le traitement de l’addiction au protoxyde d’azote.
Ces recommandations incluront des approches thérapeutiques, des interventions psychologiques, et des stratégies de réhabilitation pour aider les patients à surmonter leur dépendance.
Encourager la collaboration entre différents spécialistes, notamment psychiatres, psychologues, médecins généralistes et travailleurs sociaux, pour une approche multidisciplinaire dans la gestion de l’addiction au protoxyde d’azote.
Développer et mettre en œuvre des programmes de prévention et de réduction des risques visant à informer les jeunes et les utilisateurs potentiels des dangers associés à l’utilisation récréative du protoxyde d’azote.
Ces programmes incluront des campagnes éducatives, des interventions en milieu scolaire et des ressources de soutien pour ceux qui cherchent à arrêter leur consommation.
En remplissant ces missions, le groupe de travail contribuera de manière significative à l’amélioration des soins aux patients, à la réduction des risques associés à la consommation de protoxyde d’azote, et à la promotion d’une santé publique plus sûre et mieux informée.
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