Qu’est ce que le protoxyde d’azote ?
Le protoxyde d’azote, aussi appelé gaz hilarant, est un gaz incolore à la fois utilisé pour ses applications médicales et industrielles, mais aussi sujet à un usage détourné
Découverte et premiers usages
Le protoxyde d’azote a été découvert en 1772 par le chimiste Joseph Priestley.
Le protoxyde d’azote est initialement utilisé dans le domaine festif et notamment dans les fêtes foraines, cependant cela a été ensuite arrêté, liée à des complications médicales importantes.
Utilisation en médecine
Le protoxyde d’azote est ensuite utilisé comme anesthésique en combinaison avec d’autres gaz pour des procédures chirurgicales courtes. Sa capacité à induire une sédation légère tout en permettant aux patients de rester conscients en fait un choix populaire pour des procédures moins invasives.
Applications industrielles
En dehors du domaine médical, le protoxyde d’azote est utilisé comme propulseur dans les aérosols (cartouche pour crème chantilly) et comme oxydant dans les moteurs à fusée. Il est également utilisé dans la fabrication de semi-conducteurs.
Usage récréatif et détourné
Depuis quelques années, le protoxyde d’azote a été détourné pour son effet euphorisant lorsqu’il est inhalé. Cet usage récréatif peut induire des rires incontrôlables, d’où son surnom de « gaz hilarant ».
L’usage détourné du protoxyde d’azote a initialement débuté par l’utilisation des cartouches de crème chantilly avec des ballons.
Les contenants à usage récréatif du protoxyde d’azote ont été ensuite de plus en plus volumineux avec l’utilisation de bonbonnes qui contiennent environ 80 à 100 capsules de protoxyde d’azote.
Les contenants de protoxyde d’azote les plus volumineux actuellement appelés « Tank » contiennent un équivalent de 400 à 600 capsules de protoxyde d’azote.
On trouve également des contenants variés de protoxyde d’azote aromatisés afin d’inciter à la consommation.
Problème actuel de santé publique
L’usage récréatif du protoxyde d’azote a conduit à des préoccupations croissantes en matière de santé publique. L’inhalation abusive peut entrainer des conséquences graves sur la santé.